Raymond Morin

Entreprendre le virage à l'ère numérique

  • Facebook
  • Google
  • Linkedin
  • Pinterest 
  • StumbleUpon
  • Twitter
  • YouTube
Raymond Morin
  • Accueil
  • À PROPOS
  • QUEBEC ZEITGEIST
    • FICHES (VIDÉO/PLAYLIST)
      • CHAPITRE 1
      • CHAPITRE 2
      • CHAPITRE 3
      • CHAPITRE 4
      • CHAPITRE 5
      • CHAPITRE 6
      • CHAPITRE 7
      • CHAPITRE 8
  • BLOGUES
    • Blogues et contenus corporatifs
    • Marketing de contenus
    • Marketing de contenus/Relations publiques (Archives)
  • SERVICES PROFESSIONNELS
    • Formation/ workshop
    • Consultation/ coaching
  • PUBLICATIONS/LIVRES
    • Livres/Ouvrages professionnels
    • Revue de presse
    • Vidéos
  • CATALOGUE FORMATIONS/SERVICES

Les nombreux paradoxes de la nouvelle Génération Z

14 juin 2016 par Raymond

Par Raymond Morin (publié en mars 2016)

La fragmentation des nouvelles générations numériques

Generation_Z_Social_Practices-01-300x141Dans un article publié dans cette colonne en août dernier, je soulevais l’idée que pour mieux comprendre les nouvelles générations numériques, il fallait observer les transformations sociales majeures qu’apportent les nouvelles technologies numériques à tous les quatre ans. Et, qu’à l’ère du Web et des médias sociaux, on ne pouvait plus analyser les nouvelles générations dans un cadre démographique mais plutôt qu’on devait adopter une approche de micro – générations.

Si l’on observe les grandes transformations qui se succèdent depuis l’avènement populaire du World Wide Web au milieu des années 90, on remarque en effet que les nouvelles générations numériques se fragmentent au même rythme que les nouvelles technologies disruptives qui émergent, donnant naissance à des micro – générations, avec de nouvelles préoccupations, de nouvelles motivations et de nouveaux défis à relever.

Les ¨Echo Boomers¨ : la première micro – génération

Le morcèlement des nouvelles générations numériques se confirme avec les derniers de génération Y (1990 – 1994). Nés avec le Web, ils constituaient les premiers natifs numériques ayant grandis avec les nouvelles technologies dès le berceau. Bien qu’ils soient considérés comme des Y, ces jeunes se sont retrouvés coincés dans une sorte de zone tampon, dans le passage d’une génération à l’autre. C’est la première micro – génération de l’ère numérique.

(Source : http://www.picturesquote.com)

(Source : http://www.picturesquote.com)

Actuellement âgés entre 22 et 27 ans, ces jeunes nouveaux adultes affichent des motivations personnelles complètement différentes de celles de leurs prédécesseurs. Leur vision de l’avenir se rapproche davantage de celle de la nouvelle génération Z, tandis qu’ils partagent un contexte social qui rejoint aussi celui qu’ont vécus avant eux les baby – boomers durant les années 50 – 60 lors de la ¨Révolution tranquille¨. Quelque part entre Elvis Presley et les Beatles. C’est pour cette raison qu’on les appelle les ¨Echo Boomers¨.

Ils ont connus les changements technologiques avec la montée du Web et des technologies mobiles, et vécus toutes les transformations sociales amenées avec la chute du Mur de Berlin. Ils ont également encaissés durement les contre – coups des crises économiques successives, mais sauront s’en sortir. Aujourd’hui, ils demeurent pragmatiques face à leur avenir ; ils ne se font plus d’illusions, et comprennent qu’ils devront souvent ramer à contre – courant pour parvenir à faire leur place dans la société.

Néanmoins, ils gardent confiance, et démontrent une fibre entrepreneuriale encourageante dans le contexte. En fait, ils furent les premiers à vivre les grands changements du passage à l’ère numériques, comme le furent les derniers boomers de la fin des années 50 (1956-1961) dont je fais partie, et ça leur apporte une motivation nouvelle. Comme à l’époque du ¨Flower Power¨ où l’on croyait fermement pouvoir changer le monde. Dans ce sens, ils se font l’écho du paradoxe des boomers.

La génération Z : une génération encore plus morcelée

La fragmentation des générations s’est poursuivie avec l’émergence des médias sociaux et des technologies mobiles, et la nouvelle génération Z est encore plus morcelée. Plusieurs sociologues et analystes se sont penchés sur cette première génération entière numérique, et on leur a donné plusieurs noms, de la cyber – génération à la Net génération. On leur a prêté plusieurs intentions, et dit d’eux qu’ils étaient tournés vers eux-mêmes, centrés sur leurs propres besoins et qu’ils recherchaient la satisfaction instantanée. Une génération ¨selfie¨, hyper – connectée, continuellement branchée sur les téléphones intelligents, comme si c’étaient devenus des extensions de leur personnalité.

ABCXYZ-ppt-300x225Dans un autre article, paru récemment sur le site de The Guardian, Noreena Hertz, décrit la première cohorte de la génération Z (14 – 21 ans), qui commence à arriver sur le marché du travail depuis 2014. Pendant plus de 18 mois, elle a interrogée plus de 2000 jeunes, pour en arriver à des conclusions plutôt pessimistes quant aux perspectives d’avenir de cette nouvelle génération. Qu’elle nomme d’ailleurs la génération K, comme Katriss Everdeen, l’héroine déterminée de la série The Hunter Game, qui voit le monde qu’elle habite en continuelle dystopie, déchiré par les inégalités et la misère.

Dans un premier temps, elle dépeint globalement cette première cohorte comme une génération qui ne croit plus dans l’égalité des chances, mais plutôt que la couleur de la peau, le genre sexuel, la situation financière des parents et leur statut social va influencer son avenir. Une génération qui ressent les difficultés financières et l’insécurité de l’emploi, et qui, comme la majorité de la population, a complètement perdu confiance dans les organisations, les entreprises et les médias. Une génération qui vit la crise existentielle latente du terrorisme depuis 9/11, et qui n’entrevoit pas d’améliorations.

La génération ¨Rainbow¨ : les nouveaux prophètes du millénaire

Toutefois, dans la seconde partie de son article, Noreena Hertz, apporte de nouvelles observations qui tendent à démontrer que la génération Z est encore plus morcelée. Et, qu’en fait sa première partie pourrait davantage s’appliquer aux plus vieux de la génération Z, soit ceux qui ont entre 18 et 21 ans : ceux de la Net Generation. Les plus jeunes, âgés entre 14 et 18, ont plutôt conservés un certain optimisme face à leur avenir et sont préoccupés par les inégalités : 92% des répondants croient qu’il est important de venir en aide à quelqu’un dans le besoin, et plus de 70% affirment que l’inégalité des richesses devrait être une des principaux enjeux de notre société. Et, finalement que cette génération n’est peut-être pas aussi ¨ selfie ¨ qu’elle peut paraître. Ils recherchent l’authenticité avant et vont préférer PewDiePie (Felix Kjellberg), un ami véritable avec qui ils peuvent ¨chiller¨ 15 minutes par jour, à Kim Kardashian ou Harry Styles. Et, étonnament, malgré tout le temps qu’ils passent à clavarder, à texter et à partager des images sur Snapchat ou Instagram, ils associent leur plaisir aux rencontres qu’ils ont avec leurs ami(e)s.

Cette micro – génération que je nomme la génération ¨ Rainbow ¨, née entre 1998 et 2002, n’est finalement pas aussi centrée sur elle-même que leurs prédécesseurs. Même si la menace terroriste demeure latente, ils restent optimistes face à l’avenir, et sont confiants qu’ils peuvent avoir un impact social qui peut influencer le monde. Ils veulent être traités en individus, et ils croient encore à l’égalité des sexes et des nationalités. Ils valorisent la co – création, et ils veulent laisser leurs empreintes, et faire partie du processus. Une génération qui présente plusieurs facettes et qui affiche plusieurs couleurs. ¨ Des ¨ selfies ¨ préoccupés par leurs prochains, connectés mais solitaires, anxieux mais pragmatiques ¨ comme l’écrivait Noreena Hertz.

Qu’en pensez-vous? Croyez-vous que les nouvelles générations sont aussi fragmentées et paradoxales? Exprimez votre opinion sur cet article, et partager vos commentaires avec nos lecteurs.

Lire aussi sur le sujet :

http://curatti.com/generation-c-evolution-micro-generations/

 

Catégorie(s) : Baby Boomers, Blogue, Génération C, Génération Y, Génération Z Étiqueté : Baby-boomers, echo-boomers, génération C, Generation K, generation Y, generation Z

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUR TWITTER

Tweets by @RaymondMorinV2

SUR FACEBOOK

BLOGUEUR/CONTRIBUTEUR

CATÉGORIES

Copyright © 2021 Raymond Morin· Tous droits réservés.