Par Raymond Morin
Cette semaine, j’ai reçu les premières maquettes de la couverture de mon prochain livre, et je m’apprête à passer le week-end à compléter une nouvelle révision de la mise en pages. Le manuscrit se trouvait déjà en processus de production depuis l’été, mais plus le travail progresse, plus la parution approche, plus je dois y consacrer de temps.
Limiter les autres activités professionnelles
C’est la première leçon que je retire de ma première expérience d’auto – éditeur indépendant. Malgré toute la bonne volonté, comme ¨freelancer¨, on ne peut pas tout faire en même temps. Et, comme je n’ai pas encore acquis le don d’ubiquité, je dois concentrer mes efforts et reporter mes formations en salles au début 2018. Pour mener à bien l’ensemble des opérations qui restent à finaliser pour la parution et la mise en marché du livre, je n’ai plus d’autres alternatives que de les reporter de quelques mois.
Néanmoins, mes formations en salles seront de nouveau disponibles dès janvier 2018, et resteront toujours accessibles, via mon nouveau catalogue en ligne. Mon calendrier restera ouvert durant une certaine période, vous aurez donc davantage de temps pour faire la sélection des cours qui vous intéressent, et pour vous placer sur une liste d’attente. Vous profiterez alors d’une réduction automatique de 10% lors de la confirmation des formations. Ceux qui ont déjà réservés leur place pour les prochaines formations à l’automne 2017 seront aussi automatiquement avisés des modifications au calendrier.
Je poursuivrai aussi mes contributions mensuelles (en anglais) sur Maximize Social Business, et sur Curatti, avec des extraits de mon nouvel ouvrage, et parallèlement, je continuerai d’apporter ma collaboration à certains nouveaux projets dans lesquels j’ai déjà commencé à m’investir. Aussi, pour l’automne 2017, je ne pourrai accepter qu’un certain nombre de nouveaux mandats, notamment pour des séances de consultations, des ateliers de formations en entreprises, ou pour participer à certains événements corporatifs lors de mes déplacements pour la promotion du livre. J’ai déjà certaines propositions de mandats sur la table, alors à travers la sortie et la promotion de mon livre, je prioriserai ces projets.
Planifier la parution et la mise en marché d’un ouvrage professionnel
Aujourd’hui, avec le Web et les médias sociaux, l’édition, la publication et la distribution d’ouvrages de formations professionnelles doivent répondre à de nouveaux cadres. De l’achat à la consultation, en passant par la promotion et la diffusion, les attentes des consommateurs s’avèrent complètement différentes. Comme auto-éditeur, en collaboration avec FriesenPress, je dois donc organiser et superviser moi-même la sortie ; négocier la mise en consigne avec les libraires, solliciter les entrevues dans les médias pour la couverture de presse, et planifier la publicité et la promotion dans les réseaux sociaux, en plus de m’assurer de gérer la distribution sur les différentes plateformes de ventes en lignes. Mais, tout ça, fait partie du métier, et celui d’éditeur s’apprends comme tous les autres. Heureusement, je peux compter sur la collaboration des gens de FriesenPress pour m’aider.
- La genèse d’un premier livre en anglais
¨Generation C – The Confluence Marketing at the Era of Connected Consumers¨, paraîtra d’abord en anglais à l’automne. En quelques sortes, ce quatrième ouvrage professionnel constitue une continuité logique de mon dernier livre, paru en 2015 : Génération C(onnectée) – Le marketing d’influence à l’ère numérique. En fait, il s’agit de la suite de ce qui aurait dû arriver à ce moment-là.
Au début, mon entente avec l’éditeur français (Éditions Kawa) stipulait que cet ouvrage devait être par la suite traduit et distribué également en anglais. Or, des problèmes légaux entre mon éditeur et son imprimeur – distributeur au Québec ont bloqué la distribution en librairie, et reporté la traduction et la parution en anglais aux calendes grecques, coupant ainsi les ponts.
Revenu à la case départ, je me suis mis aussitôt à l’ouvrage, pour en effectuer une révision améliorée et augmentée, avec l’objectif d’en assurer moi-même la publication en anglais. À mes yeux, ce type d’ouvrage professionnel nécessitait une révision et une mise à jour annuelle, et méritait d’obtenir une diffusion adéquate dans le marché anglophone. Et, malgré le fait qu’il n’avait jamais pu se retrouver sur les tablettes des libraires, ce livre (alors disponible seulement en ligne) continuait de recevoir un très bon accueil, notamment dans les institutions collégiales et universitaires, où plusieurs titulaires de cours de business et de marketing listaient mon ouvrage parmi les suggestions de lecture pour leurs cours. En 2016, Mario Asselin en avait même fait sa suggestion personnelle de livre dans le cadre de l’initiative ¨Le 12 août, j’achète un livre québécois¨.
- L’intérêt du marché anglophone
Au fil des années, j’ai aussi constaté que mon lectorat sur le Web et les médias sociaux se retrouve finalement plus en anglais ailleurs, qu’ici dans ma langue maternelle. J’y reçois souvent de meilleurs échos avec mes articles sur les consommateurs connectés de la Génération C, et le marketing d’influence et de contenus.
Selon les plus récentes données recueillies avec Demographic Pros/Traackr, mon profil sur Twitter qui n’a rien à voir avec celui des célébrités (près de 9300 abonnés), près de 40% (38%) de mes lecteurs proviennent des États-Unis, et 30% (27%) du Canada (incluant le Québec), et 20 % (18%) de la France. Six lecteurs sur 10 sont des hommes, et 80% sont âgés entre 35 – 44 ans (50%) ou 45 – 54 ans (30%). Ce sont majoritairement des professionnels des ventes/marketing (30%), des gestionnaires seniors (16%) et des entrepreneurs (12%), qui partagent un intérêt marqué pour les innovations technologiques (46%), pour l’actualité du Web et des médias sociaux (355), et pour les affaires et l’économie numériques (24%). (Merci à Delphine Reynaud de Traackr pour ce tableau)
Cela faisait donc plusieurs années que je reportais la sortie de ce livre en anglais, et que je mettais en place le réseau de diffusion et de promotion. Avec FriesenPress (Victoria), qui est la filiale d’auto-publication de Friesens Corporation, le plus important imprimeur – distributeur de livres reliés au Canada, je pouvais enfin m’assurer de profiter de services de publications et de distributions spécialisées pour développer adéquatement le marché anglophone. Et, pour la promotion et la diffusion, je savais que je pouvais compter sur la collaboration de plusieurs collaborateurs qui attendent ce livre depuis un certain temps. Notamment, de Jan Gordon et Andy Capaloff de Curatti, qui ont déjà commencés à en publier des extraits, et de Neal Schaffer (qui signe également la préface), ainsi que de quelques collègues blogueurs sur Maximize Social Business avec qui je collabore depuis 5 ans. La fenêtre de parution de l’automne c’est alors révélé le moment le plus opportun de sortir enfin cet ouvrage en anglais.
Au Québec, et en France, l’ouvrage sortira néanmoins quelques mois plus tard, soit au début du printemps 2018, dans une version entièrement renouvelée, mise à jour et augmentée des nouvelles études et recherches, avec des infographies exclusives au marché francophone.
Laisser un commentaire