Par Raymond Morin
Au début de l’automne, j’ai publié un premier article sur mon blogue, dans lequel j’expliquais les nombreux défis de l’auto – édition qui m’attendent avec la sortie de mon nouvel ouvrage Generation C – The Confluence Marketing at the Era of Connected Consumers. On m’a beaucoup questionné sur la pertinence de publier un nouveau livre en anglais. Dans cet article, j’expliquais qu’il s’agit en fait que d’un simple concours de circonstances, et que ce nouvel ouvrage était d’abord destiné à devenir la version anglaise de mon livre précédent : Génération C(onnectée) – Le marketing d’influence à l’ère numérique, paru en 2015 aux Éditions Kawa. Et, que pour des raisons purement éditoriales, cette version traduite n’a jamais pu se réaliser avec mon éditeur français cette année-là.
Passer de consultant à entrepreneur indépendant
Suivant les conseils de Neal (Schaffer), j’ai mis fin à mon entente avec l’éditeur, et choisi de devenir mon propre éditeur. Après avoir négocié avec plusieurs maisons de publications, j’ai finalement conclu une entente avec Friesen Press Publishing, à Victoria en Colombie-Britannique, une filiale de services d’auto – édition de Friesen Corporation. Une entreprise familiale fondée en 1907, encore aujourd’hui dirigée par l’un des descendants, et qui s’avère le plus grand imprimeur de livres reliés au Canada. Depuis 2013, Friesen Press publie en moyenne 200 nouveaux livres par mois, distribués dans un large réseau de plateformes de ventes en ligne qui comprennent Barnes & Nobel, Chapters et Amazon.
Devenir mon propre éditeur impliquait aussi que je passe définitivement d’un statut de consultant indépendant (freelance) à celui d’entrepreneur. J’ai alors commencé à travailler sur un plan d’affaires. Avec cet objectif en tête, j’ai commencé par revoir mon image de marque en adoptant un visuel reflétant davantage notre ère numérique et notre connectivité avec le restant de la planète. J’ai adopté un nouveau thème visuel plus contemporain pour mon site WP, et j’ai modifié l’image de mes profils sur les réseaux. Naturellement, la pochette de mon prochain ouvrage fut imaginée avec la même vision.
Développer et mettre à profit ses compétences transversales
À l’ère des technologies et des médias sociaux, l’entrepreneuriat indépendant nécessite de posséder des compétences à la fois verticales et transversales. Il doit maîtriser les techniques et méthodologies spécifiques des différentes plateformes, pour les appliquer stratégiquement en démontrant des compétences d’ordre intellectuelles, personnelles et relationnelles. Pour ma part, sans négliger pour autant l’acquisition d’un minimum de compétences techniques et pratiques, je me suis davantage intéressé à développer le second aspect.
C’est dans ce sens que j’ai entrepris de diversifier mon offre de services, en proposant d’abord des services de consultations professionnelles, et formations/conférences, axés sur les créneaux développés avec mes recherches et mes ouvrages ; le marketing d’influence et de contenus sur le Web et les réseaux sociaux, et l’impact social des consommateurs connectés de l’ère numérique. Puis, en ajoutant graduellement des services à la carte de curation et de créations de contenus et de dossiers corporatifs.
De la même manière, l’auto – édition nécessite de développer et de mettre à profit ses compétences transversales. Au-delà de la pensée créative et du jugement critique que son ouvrage représente, cela exige de s’impliquer personnellement dans chacun des aspects de la préparation et de la production, avant de veiller à la distribution et à la mise en marché après la parution. Pour y parvenir, l’éditeur indépendant doit adopter des méthodes de travail efficaces, exploiter les solutions technologiques appropriées et s’entourer des collaborateurs et partenaires les plus compétents.
Choisir les bons partenaires et opter pour des solutions innovatrices
C’est dans cette optique que j’ai alors rencontré différents collaborateurs, et que j’ai commencé à négocier des ententes de partenariats affiliés avec différentes firmes et organisations. À l’été 2017, j’ai d’abord conclu une première entente avec ViVa Innovation pour implanter sa plateforme de gestion et de diffusion de formations en ligne MesInscriptions.com. Cette solution intégrée, innovatrice, et facile d’utilisation, me permet d’exploiter un catalogue interactif, d’opérer une boutique électronique et de gérer efficacement les inscriptions, les réservations et les paiements en ligne. Durant l’été, j’ai pu apprécier et valider son efficacité avec la mise en ligne de la version bêta/test d’un premier catalogue interactif.
En 2018-2019, cette nouvelle plateforme me permettra donc d’offrir personnellement une panoplie complète et détaillée de produits et services à la carte, en ligne et sur réservations, qui comprendront :
- Des programmes de formations en ligne, et des webinaires
- Des conférences thématiques (publiques et privées)
- Des contenus ¨premium¨, des livres et des e-books spécialisés
- Des services de conception et de rédaction de contenus/dossiers corporatifs
- Des services de consultations et d’accompagnements de projets
- Des services d’analyses et de rédactions d’études/recherches
Identifier les besoins et cibler les bonnes clientèles
L’un des principaux défis des entrepreneurs indépendants est de savoir concentrer ses énergies, pour cibler les bonnes clientèles, aux bons endroits. Il faut donc connaître précisément le profil de ses clients, de ses besoins et ses habitudes, pour pouvoir y répondre au bon moment.
Il y a quelques semaines, comme je le mentionnais dans mon premier article, j’ai pu obtenir les résultats d’analyses statistiques de mon compte Twitter, par Demographic Pros (via mes ami(e)s chez Traackr), qui me démontraient que mes tweets génèrent quotidiennement entre 3 500 et 4 000 impressions, et que mon audience est principalement composée de professionnels du marketing (30%), de gestionnaires seniors (16%), d’entrepreneurs indépendants (12%), de consultants (9,6%) et de journalistes spécialisés (8,3%), provenant majoritairement (+ de 60%) du marché anglophone des États-Unis, et du reste du Canada.
La semaine dernière, d’autres données du Social Media Research Foundation, à Silicone Valley, venaient aussi justifier ma décision de sortir d’abord la version anglaise de mon nouvel ouvrage : ¨Generation C – The Confluence Marketing at the Era of Connected Consumers¨.
Ce premier graphe social, provenant du module NodeXL, du SMR Foundation, regroupe les nœuds de connexions d’un échantillonnage de plus de 3 000 comptes Twitter, dont les publications et mentions utilisant les mots – clics #influence et #influencer ou #influencemarketing ressortent le plus souvent. L’échantillonnage du rapport d’analyse date du 1er novembre, et remonte jusqu’au 28 octobre, avec un maximum de 5 000 tweets commentés ou partagés par compte.
J’ai été particulièrement honoré, et en même temps très enchanté, de constater que mon compte personnel apparait avantageusement dans le quatrième groupe d’importance (G4), avec ceux de Neal Shaffer, et de la firme d’analyse Onalytica, troisième du groupe pour le plus de mentions, principalement pour mes récents articles : 20 Influencer Marketing Trends to be Realized by 2020, et How to Measure Influencer Marketing Strategy Results, parus en 2017 sur Maximize Social Business.
À l’approche de la parution de mon nouvel ouvrage, et premier en anglais, dont ces deux articles sont extraits, c’est évidemment de très bon augure, mais surtout très rassurant, car ce nouveau projet impliquait un important virage. Et, je viens d’apprendre que cet article sera bientôt traduit en japonais, et paraîtra sur la nouvelle plateforme Influencer Lab.
Planifier et orchestrer la distribution et la mise en marché
Mon quatrième livre sortira donc d’abord en anglais, et sera disponible en ligne juste avant les Fêtes en versions reliées et numériques. Par la suite, il sera distribué dans les librairies spécialisées et les coops étudiantes des institutions d’enseignements supérieurs et des écoles de ¨business¨. Ce nouvel ouvrage sera constitué de quatre livrets indépendants, comprenant la matière des quatre programmes de formations spécialisées que j’offrirai en 2018-2019, et qui seront uniquement accessibles en version numérique dans ma boutique électronique (avec un code promotionnel VIP aux participant(e)s des formations).
Durant l’hiver, la promotion et la mise en marché s’orchestreront principalement autour de conférences et d’activités de représentations dans le réseau de distribution au Québec, qui coïncideront alors avec la sortie de la version francophone du livre ¨Génération C – Le marketing de confluence à l’ère des consommateurs connectés¨ au printemps 2018. Davantage qu’une simple révision augmentée de ce livre, paru en 2015, ce nouvel ouvrage représente la continuité logique de mes recherches et de mes études au cours des vingt dernières années. C’est la somme ajoutée de mes expériences, et des compétences professionnelles que j’y ai développé. C’est aussi le fruit des relations et des collaborations que j’ai eu le privilège de bâtir et d’entretenir avec différentes firmes d’analyses, et quelques-uns des plus grands experts du marketing d’influence et de contenus. Il comprend plus d’une vingtaine d’infographies et d’analyses des plus récentes études, des entrevues exclusives et plusieurs exemples de cas détaillés. J’espère que vous l’apprécierez.
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